La Haute Autorité de Santé en "ordre de marche"

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La Haute Autorité de Santé en "ordre de marche", selon son président

AFP 27.09.05 | 16h19

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La Haute Autorité de Santé est "aujourd'hui en ordre de marche" pour devenir un régulateur "par la qualité" du système de santé, a estimé mardi son président Laurent Degos.

"L'institution est aujourd'hui en ordre de marche et la philosophie de son action définie", s'est félicité M. Degos lors d'une conférence de presse destinée à faire un premier bilan de l'institution installée début 2005.

"Les objectifs confiés par le législateur à la Haute Autorité visent à promouvoir au sein de notre système de santé une régulation par la qualité", a-t-il ajouté.

LA HAS, autorité publique indépendante, a été créée par la réforme de l'assurance-maladie de 2004, pour évaluer les médicaments et la qualité du système de soins et "diffuser de l'information à destination des professionnels et des patients", notamment dans le domaine du médicament.

Dans un bilan des premiers mois d'activité de l'institution, M. Degos a souligné que la HAS avait intégré avec succès les activités et personnels des structures existantes, dont l'Anaes (évaluation des établissements) et l'Afssaps (évaluation des médicaments).

Il a par ailleurs qualifié de "parfaite réussite" la définition par la Haute Autorité des conditions de mise en oeuvre de l'évaluation des pratiques professionnelles des médecins.

"Dix-huit +référentiels+ ont déjà été publiés en 2005, pour donner une base à nos évaluations de la qualité des soins", a notamment indiqué Alain Coulomb, directeur de la HAS.

216 médecins habilités ont été formés par la HAS et plus de 700.000 documents ont été diffusés auprès des professionnels de santé depuis le 1er janvier, a-t-il ajouté.

La HAS a par ailleurs organisé des journées d'information en régions et a expérimenté un programme d'audits cliniques mené par 700 équipes hospitalières.

Dans le domaine de l'évaluation des médicaments, l'institution a rendu des centaines d'avis consultatifs.

Elle a notamment recommandé le 15 septembre de supprimer de la liste des produits remboursables par la Sécurité sociale 221 médicaments au "service médical rendu (SMR)" jugé insuffisant.

Pour l'avenir, M. Degos a insisté sur la nécessité d'une "évaluation continue" des stratégies de prise en charge et sur la vocation de la HAS à devenir un régulateur de l'amélioration de la qualité des soins, en fixant règles du jeu et cahiers des charges.

Il a par ailleurs mis l'accent sur sa volonté de communiquer le contenu des travaux de la HAS à "la population et non pas pour un certain élitisme".

Un rendez-vous sera proposé tous les deux mois à la presse, pour "faire un point sur les dossiers".

 

Publié dans Les ISP ont la parole.

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